Maigrir sans régime ni fitness

Maigrir Sans Régime Ni Fitness : je me lance un nouveau défi pour perdre du poids !

En 2023, j’ai pris 7kg et j’ai atteint mon poids le plus haut, dépassé d’1kg supplémentaire en 2024. Ça ne m’était jamais arrivé de prendre autant de kilos en une année (ça tournait généralement autour de 1 ou 2). C’est dû au fait que j’étais en épuisement mental la majorité du temps cette année-là. 

Constamment fatigué, mon corps réclamait de la nourriture riche (pâtes, fromage, Doritos, pain, Nutella…). Je mangeais des pâtes au fromage (~700-900 kcal le repas) au moins 5 fois par semaine. J’ai eu des périodes où je mangeais ça midi et soir sur plusieurs jours (en plaçant quelques légumes par-ci par-là histoire d’avoir quelques vitamines quand même). Je ne pouvais faire autrement à l’époque. 

Je ressentais une grosse fatigue psychique, mon système nerveux n’allait pas bien et je n’avais donc pas la force de résister aux réclamations de mon corps. Ce qu’il aurait fallu faire à ce moment-là, c’est prendre 1 à 3 mois de vacances, pour vraiment reposer mon système nerveux et récupérer. Mais je n’arrivais pas à me résoudre à prendre plus de dix jours de repos car, chaque semaine, je pensais que j’aurais “bientôt terminé” le projet sur lequel je travaillais à l’époque (mon livre Vivre De Ses Livres Grâce À L’Auto-Édition). Sauf que ça a finalement duré 10 mois de plus que ce que je pensais.

Honnêtement, je trouve mon corps ok. En 2023, parce que je n’arrivais pas à me retenir de manger cette année-là, j’ai décidé de travailler à l’acceptation de mon corps tel qu’il était. J’ai fait divers trucs pour modifier mon état d’esprit afin de le trouver féminin, sensuel et sexy, malgré la graisse en plus. J’ai réussi à passer d’un état d’esprit où je détestais cette graisse supplémentaire et l’aspect qu’avait pris mon corps, où je ne voyais que ça et le voyais négativement… à un état d’esprit où j’arrivais à trouver du charme à cette nouvelle forme de corps. J’ai eu envie d’arrêter de parler si mal de mon corps au quotidien, et ça m’a fait beaucoup de bien !

En revanche, ça n’empêche pas que j’ai quand même envie de reperdre cette graisse accumulée ces dernières années. Je voudrais même viser une perte de 10kg pour me retrouver au bas de la fourchette de l’IMC “normale”. Pour être honnête une fois de plus, la question du poids, de la graisse “en trop” et de l’aspect de mon corps fait partie de mes soucis quasi constants depuis que j’ai 15 ans. À plusieurs reprises dans ma vie, j’ai entrepris des choses pour perdre du poids, soit côté alimentation, soit côté sport, soit les deux.

Néanmoins, l’observation aujourd’hui est que malgré ces changements ponctuels où je réussissais effectivement à perdre du poids et obtenir un corps plus fin et plus musclé, j’ai toujours repris la graisse par la suite (de façon durable).

Il y a 1 mois, mi-décembre 2024, j’ai décidé qu’une de mes intentions de l’année était de “me débarrasser définitivement de cette question de poids” (l’autre intention est “me débarrasser une bonne fois pour toute de l’insécurité financière et la peur de manquer d’argent”). J’ai décidé que je voulais perdre 10 kilos dans l’année. Et ce, sans régime ni fitness.

Dans cet article, j’explique ce que j’entends par “Maigrir sans régime ni fitness”, pourquoi c’est important pour moi de le faire ainsi et comment je compte m’y prendre pour perdre du poids si ce n’est ni avec un régime ni avec du fitness.

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Régime et Fitness : cette méthode classique pour perdre du poids ne me convient pas

Pourquoi régime et fitness sont constamment recommandés ?

Ma raison d’avoir formulé mon intention sous la forme “maigrir sans régime ni fitness” est que j’ai l’impression que toutes les vidéos de perte de poids que l’on trouve sur Youtube, ainsi que le livre Mon Cahier Beach Body (que j’avais acheté) par l’influenceuse fitness Sissy Mua, conseillent toujours la même chose : 

  1. Faire un “régime”, c’est-à-dire manger ultra bien et sain, éviter le sucre, éviter les plats industriels, manger des légumes, des flocons d’avoine, du yaourt blanc et de la compote de pomme au goûter ;
  2. Faire du “fitness” (renforcement musculaire + cardio), à la fois pour gagner en muscle et dépenser plus d’énergie de ce fait (partie renforcement musculaire) et pour dépenser beaucoup d’énergie en un minimum de temps (cardio).

Et oui, cela fonctionne. Lorsque j’ai suivi le programme de Sissy Mua via son livre au printemps 2020 (pendant le confinement), j’ai perdu plusieurs kilos sur la balance, tout en prenant du muscle. C’était une des périodes où mon corps était le plus “beau” et “idéal” que j’aie pu avoir car j’étais plus fine et musclée.

Mais j’ai tout repris par la suite. 

La méthode classique “régime + fitness” marche à court terme mais n’a pas été durable pour moi

Échouer à répétition (en reprenant le poids qu’on avait réussi à perdre) crée de la déception, de la culpabilité et de la tristesse : on n’a pas “été capable” de garder les bonnes habitudes et le rythme

Cette méthode classique est donc bien pour perdre du poids raisonnablement rapidement. En revanche, pour l’avoir expérimenté à plusieurs reprises avec reprise de poids à chaque fois derrière, je considère que ce n’est pas une méthode durable pour moi. Or, ce que je veux cette année, ce n’est pas juste “perdre du poids”, c’est le perdre durablement.

La méthode classique “régime + fitness” me demande trop de me faire violence

La méthode classique “régime + fitness” ne prend pas en compte les raisons-même qui poussent à trop manger initialement, les difficultés que ça peut représenter pour nous de résister à certains moments. Alors oui, on est capable de faire abstraction pendant un temps, car on sait que le régime a une durée limitée, donc on peut trouver la force de ne pas craquer. Mais uniquement parce que c’est du court terme.

Pourquoi je ne veux plus choisir ni les régimes, ni le fitness, pour perdre du poids

Pas de régime : je ne veux plus me faire violence en me privant de certains aliments et en retirant toute notion de plaisir

Bien sûr que limiter les “mauvais” aliments est meilleur pour la santé et fonctionne

Bien sûr que quand on limite les plats industriels, le fromage, le Nutella, le sucre, et qu’on ne mange que des aliments sains (flocons d’avoine, légumes, légumineuses, céréales…), c’est meilleur pour la santé et on limite toute entrée de “superflu” dans notre corps. D’un point de vue purement factuel, ça marche pour perdre du poids.

Mais quid de l’émotionnel ?

J’en ai marre que perdre du poids signifie devoir faire attention à tout et se sentir en prison

Personnellement, j’en ai marre qu’on me dise de bouffer du fromage blanc et de la compote de pomme sans sucre au goûter 😅. Ce n’est pas mon truc, je ne me régale pas, c’est fade et ennuyeux. En fait, j’en ai marre qu’on me conseille les mêmes aliments tout court. J’ai pas envie de manger des flocons d’avoine au petit déj et au goûter tous les jours de ma vie !

J’en ai marre qu’on me dise que je peux manger du chocolat noir 80% mais pas du Nutella. Je sais bien que ce n’est pas ouf pour la santé le Nutella, et que c’est méga méga calorique. Mais putain qu’est-ce que c’est bon ! Moi je VEUX manger du Nutella ! Et plein d’autres trucs que je trouve gourmands et qui me font kiffer !

J’en ai marre qu’on me dise que j’ai droit à un “cheat meal” (un repas où on peut s’autoriser ce qu’on veut : pizza, frites…) pendant ma semaine. J’ai l’impression d’être un oiseau en cage qui a le droit de sortir voler une fois par semaine. Ce principe-même est basé sur l’idée de faire attention, se priver toute la semaine et de ne pouvoir s’autoriser la nourriture gourmande qu’une fois tous les 7 jours. Est-ce qu’on est vraiment venus sur Terre pour vivre dans autant de restrictions ? 

Je peux me retenir de manger certains aliments pendant un temps mais je vais compenser et tout re-manger ensuite

Alors oui, si c’est pour du court terme (< 3 mois), je peux me retenir de manger de la pizza et du Nutella. Mais je n’aurai qu’une envie à l’issue de ce régime : manger tous les trucs que je n’ai pas eu le droit de manger pendant le régime ! 

D’ailleurs, c’est ce qui est arrivé en 2021 lorsque j’ai testé de faire un jeûne de 3 jours avec une amie. Pendant les 3 jours, je n’ai fait que penser à des frites et des cheesecakes et tous les trucs ultra gourmands que j’allais enfin pouvoir re-manger après ce jeûne. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé : j’ai complètement compensé la privation après le jeûne et je me suis retrouvée avec plus de poids qu’avant ! 🤦‍♀️

Pas de fitness : je ne veux pas me faire violence en me forçant à faire des sports que je n’aime pas, juste pour perdre du poids

Bien sûr que je comprends en quoi le fitness est la manière la plus efficiente de perdre du poids

Bien sûr que je comprends pourquoi c’est le fitness qui est recommandé pour la perte de poids. J’ai compris que, plus on a de muscles dans le corps, plus cela augmente notre “métabolisme basal” (ou “métabolisme de base”) : les muscles consomment de l’énergie même au repos, donc plus on a de muscles, plus notre corps consomme de l’énergie tout seul, même quand on n’est pas en train de faire du sport. 

Et cela permet, “sans effort” (à part les heures de fitness 😅), de “manger moins que ce que notre corps consomme”, ce qui équivaut à perdre du poids (car la perte de poids vient de cette équation-là : le nombre de calories que j’ingère est inférieur au nombre de calories que mon corps consomme dans la journée et donc mon corps va chercher les calories manquantes dans la graisse, ce qui réduit la graisse stockée puisqu’elle est utilisée).

J’ai aussi compris que les exercices sportifs de type “cardio” et “HIIT” (High Intensity Interval Training) font monter le cœur en flèche et que c’est le type d’exercice physique qui consomme le plus d’énergie. En 15 minutes de corde à sauter à peine (ou des burpees ou quoi), on peut obtenir de plus gros résultats qu’en 45 minutes de course à pied (je ne suis pas sûre des minutages mais c’est pour donner l’idée). Et en plus, le fitness peut souvent être fait chez soi, ce qui enlève la barrière de devoir se motiver à sortir dans le froid, la pluie ou le chaud et être visible aux yeux des gens.

J’ai déjà essayé les types de sport recommandés et j’ai arrêté par la suite

J’ai déjà essayé tout ça : 

  • En 2017, j’ai fait pas mal de course à pied (c’était l’époque où mon corps était le plus fin et léger de ma vie adulte) ;
  • En 2020, j’ai fait 1 mois de fitness (le programme du livre Mon Cahier Beach Body) et c’était ma deuxième période de gloire corporelle (haha) ;
  • En 2021, je me suis mise à la corde à sauter “artistique”, c’est-à-dire apprendre à faire des tricks, des mouvements stylés, voire sauter / danser en musique avec la corde. Ça rendait le truc plus intéressant que juste sauter à pied joints tous les jours. Je me suis sincèrement bien amusée pendant cette période et j’étais fière de mon apprentissage rapide des mouvements.

Mais à chaque fois j’ai arrêté. Parce que je suis comme ça dans tous mes loisirs : j’adore tester des choses nouvelles, me challenger, apprendre vite et être fière de moi. Puis je me lasse et j’ai envie de passer à autre chose. J’ai fait pareil avec la danse : j’ai appris la salsa, puis la bachata sensuelle, puis la kizomba. Et après j’ai perdu le mojo. En 2022, je me suis mise au roundnet / Spikeball et pareil, j’ai été fan pendant 6 mois et j’ai progressé super vite à mon goût puis j’ai perdu la passion.

J’ai tenté plein de fois de refaire du fitness et il n’y a pas moyen : je n’aime juste pas ça. Je n’ai pas envie de devoir faire ça pour perdre du poids. Je ne veux pas me forcer à faire ça, ni de la corde à sauter, ni de la course à pied, ni du crossfit, ni quoi que ce soit qui ne “m’appelle” pas.

Maigrir sans régime ni fitness : comment je compte m’y prendre

La première fois que j’ai formulé que je voulais perdre du poids “sans régime ni fitness”, j’ai eu l’impression d’être une éberluée un peu folle qui croit à des choses impossibles. On dit tellement partout que la méthode classique est LA méthode (ça inclut tous les régimes particuliers : Dukan, paléo, low carb…) que ça me donnait l’impression que c’était l’unique méthode.

J’ai entendu parler d’autres approches que la méthode classique

Heureusement, j’avais quand même découvert le compte de psycho-nutrition de Myriam Felvia qui m’a initiée à l’idée que ça pouvait être “ok” de manger des trucs “gourmands” et de manger de façon “émotionnelle”.

J’avais aussi en tête le coaching qu’une amie proposait à l’époque. Je n’avais pas suivi son coaching moi-même mais elle m’expliquait que vouloir maigrir durablement, c’était avoir une approche holistique de la “nutrition”, c’est-à-dire chercher à nourrir son être (autrement que par la nourriture). 

Et puis il y a mon approche à moi, quel que soit le domaine de la vie : je refuse de me faire violence et de me forcer à faire des choses qui ne sont pas fun / plaisir / justes pour moi. Je veux adopter la douceur envers moi-même, l’auto-compassion et chercher le chemin le moins douloureux.

Récemment, je suis aussi tombée sur cette vidéo et celle-là qui m’ont donné pas mal de nouvelles pistes (incluses ci-après), par une femme qui a cherché les moyens “paresseux” de perdre du poids (ce qui me semble beaucoup plus me correspondre actuellement que de faire des squats et des abdos 4 fois par semaine).

Maigrir sans régime : mon approche côté nourriture

Mon approche côté nourriture peut se résumer en 2 notions-clés : 

  1. Le plaisir avant tout : pour qu’un “régime” soit durable, je crois qu’il doit ressembler le plus possible à un quotidien “normal” et agréable. Certes, le rôle premier de la nourriture est de donner du carburant à notre corps. Mais c’est aussi un moyen de se faire plaisir 5 fois par jour (ce qui contribue à l’amour de soi et au degré de bonheur général). À mes yeux, le plaisir devrait être la seconde priorité (la première étant d’apporter tout ce qu’il faut comme nutriments au corps afin d’être dans la meilleure santé et forme possible, ce qui contribue aussi à un état de bien-être général dans sa vie.
  2. Gérer les fringales : ce qui fait que j’ai pris du poids, ce sont des moments où j’ai “craqué”, où j’ai mangé trop riche, trop de fois d’affilée. Plutôt que de me mettre à faire 4 séances de sport par semaine pour augmenter ma dépense énergétique quotidienne, je préfère me concentrer sur les éléments qui font que je mange trop. Ça me paraît plus doux, accessible et durable pour moi.

Le plaisir avant tout

J’ai droit à tout mais sans exagération persistante

Côté nourriture, je veux pouvoir manger TOUT ce que je veux, même si c’est de la malbouffe, un plat industriel, du sucre : je ne veux pas qu’il y ait “d’interdiction” de certains aliments ou types de nourriture. 

Après, je sais que je ne vais pas manger ça tous les jours car j’aime aussi manger sain par ailleurs. La plupart du temps même. Enfin disons que c’est ce que je veux pour mon corps : toutes les vitamines qu’il lui faut, de la vitalité, de l’énergie, un bon sommeil, pas de maux de ventre…

J’ai entendu dire plusieurs fois qu’on ne grossit pas juste avec un repas exagéré. Ce qui crée l’engraissement, c’est l’accumulation de “trop”, pas un “trop” ponctuel. J’ai eu du mal à reconnaître que je mangeais trop car je n’avais pas l’impression d’être dans l’exagération la plus totale. J’avais l’impression de manger relativement sain et équilibré la plupart du temps (à part cette période avec beaucoup de pâtes / fromage mais mine de rien, je n’ai pas reperdu le poids depuis et j’en ai même gagné encore davantage alors que je suis sorti de cette période d’épuisement mental).

Mais quand j’ai commencé à prêter attention à ce que je mangeais sur une semaine, j’ai réalisé que je mangeais trop (et surtout trop riche), plus souvent que je ne croyais. C’est donc le ratio qui n’est pas bon : il faut que je trouve un moyen de réduire la fréquence des “trop” (de façon non violente pour moi, puisque c’est ma came).

Cuisiner maison la plupart du temps pour me chouchouter et contrôler ce que contiennent mes plats

Je sais aussi que ça ne me dérange pas de cuisiner maison. Je ne faisais pas du tout ça avant 2024. Je “cuisais” les aliments mais je ne faisais jamais rien de sophistiqué car je trouvais cela inintéressant et j’avais l’impression que c’était une perte de temps. Je mangeais uniquement pour me nourrir. 

J’ai changé ça en 2024 : j’ai commencé à regarder des recettes et cuisiner. Finalement, j’y trouve un certain plaisir. Je pense honnêtement que c’est l’âge qui veut ça (j’avais 32 ans en 2024 et c’est quelque chose que je veux pour moi).

Idéalement, ça ne me dérange pas de cuisiner maison la plupart du temps donc. Seulement, comme ça prend du temps, je n’ai pas envie de faire des choses sophistiquées tout le temps. Donc ça me va si parfois je ne fais que “cuire les aliments” et manger comme ça. Mais il ne faut pas que j’exagère car ce type de nourriture ne procure pas trop de plaisir. 

Cuisiner maison, c’est une façon de me faire plaisir : je vois la recette et sa photo sur Internet (Pinterest en principe), ça me donne envie d’essayer de reproduire ce plat, je suis excitée à l’idée de le faire et de voir ce que ça donne, je goûte et soit je trouve ça délicieux et je suis heureuse, soit je trouve ça bof et je suis quand même contente d’avoir essayé (je le saurai pour après que ce n’est pas mon plat préféré finalement, que c’est moins bon que ce que je pensais !).

C’est aussi une façon de contrôler ce que j’ingère : je sais exactement quels aliments ont été utilisés dans la recette et dans quelles proportions. Ça m’évite d’avoir des trucs en trop (sel, conservateurs, amidon…). Je peux aussi ajuster les proportions si je le souhaite ou trouver une recette avec moins de sucre ou de graisse.

Manger beaucoup de légumes et légumineuses car j’aime beaucoup ça et que c’est avantageux pour maigrir

J’adore les légumes, ce n’est pas un problème pour moi d’en manger beaucoup (ce qui est pratique car ça remplit l’estomac à moindres calories). 

Pareil avec les légumineuses (haricots blancs, rouges, flageolets, lentilles, pois chiches, pois cassés…). Avant, je croyais que les légumineuses étaient très caloriques et grasses. C’est ce que je pensais avoir entendu pendant mon enfance. Mais en fait ce ne sont pas les légumineuses elles-mêmes qui sont caloriques mais potentiellement le plat dans lequel on les cuisine : un cassoulet plein de graisse de canard ou des flageolets plein de graisse de veau. C’est sûr que si on mange une cuillère à soupe de graisse avec chaque bouchée de haricots, on a vite fait de voir les calories monter !

Depuis, j’ai découvert que les légumineuses sont en fait l’un des meilleurs aliments possibles, surtout pour les végétariens ! Car elles sont très riches en protéines, ce qui leur donne deux avantages : 

  1. Elles sont la source principale de protéines des végétariens (c’est une source plus saine que le fromage, par exemple, car les légumineuses contiennent très peu de graisse alors que le fromage en contient) ;
  2. Manger beaucoup de protéines contribue à augmenter la dépense calorique quotidienne (car les protéines demandent plus d’énergie au corps pour être digérées).

Manger beaucoup de légumineuses est donc idéal car ça cale bien, ça consomme beaucoup de calories. Donc, moi qui aime ça, je compte miser en partie là-dessus pour augmenter ma satiété et ma dépense énergétique quotidienne sans fitness !

Mon objectif est donc d’avoir toujours des légumes (verts surtout) et des légumineuses en stock. Pour les légumineuses, il suffit que j’en achète de deux ou trois sortes à l’avance (pas plus car je n’aime pas avoir trop de choses dans mes placards) pour pouvoir varier. Pour les légumes, j’ai un accès rapide, quasiment tous les matins, grâce au marché situé à 5 minutes de chez moi

Pour mieux équilibrer le tout, l’idéal est d’avoir aussi des céréales en stock (riz, quinoa, semoule, boulgour…). Ainsi, même si j’ai la flemme de cuisiner une recette, je peux juste faire cuire ces trois catégories d’aliments et avoir un repas rassasiant, sain et complet, rapidement et facilement.

Mon “régime” doit inclure : plats gourmands, fromage et chocolat

Je suis une fan de fromage et de chocolat. Donc je veux que ces aliments fassent partie de mon alimentation. En revanche, je suis prête à cuisiner mes propres desserts et pâtes à tartiner maison de temps en temps, pour améliorer la qualité du produit consommé (moins de trucs dont on ne veut pas et ajuster les quantités de sucre, d’huile…).

Je suis aussi une fan de plats gourmands de type lasagnes, pâtes, gratins, pizzas, quiches, tartes, hachi parmentier, cassoulet, patates à la sarladaise. C’est-à-dire des plats bien épais, bien fournis, bien goûtus qu’on peut bien mâcher. Je veux pouvoir manger ce type de plat tous les jours si c’est ça qui me fait plaisir. Je compte donc m’amuser à recréer mes plats favoris, faits maison.

Manger au maximum végétarien voire vegan mais la viande reste autorisée

Je sais que j’aime bien manger majoritairement végétarien (pour des raisons écologiques), d’où le fait qu’il soit important pour moi d’avoir les bases qui permettent des repas végé équilibrés (céréales + légumineuses qui contiennent les protéines). Cependant, je me considère “flexitarienne”, c’est-à-dire que je mange quand même de la viande de temps en temps, en essayant de manger davantage de viande blanche que rouge (plus écologique) mais je ne suis pas dans une recherche de perfection écologique à ce niveau. 

Je cherche toujours des recettes végétariennes voire vegan, car je trouve intéressant de voir comment on peut manger équilibré sans consommer de viande ou autres produits animaliers. Mais je ne veux pas m’interdire complètement la viande car ça reste source de plaisir (et typiquement, ça n’irait pas avec ma première règle qui est de ne pas avoir d’interdiction). J’essaye donc juste d’être raisonnable dans ma consommation, de faire des efforts.

Gérer et réduire les fringales

Éviter les aliments qui me causent des pics de glycémie

Ça, c’est quelque chose que je fais déjà depuis au moins un an : 

  • J’évite de manger des viennoiseries, qui me créent de spics d’hypoglycémie et je trouve ça extrêmement désagréable car je n’aime pas la sensation des fringales que ça déclenche ;
  • J’évite de manger du pain blanc, pour les mêmes raisons ;
  • J’évite de manger sucré le matin pour les mêmes raisons (j’adore le salé et je pourrais manger à peu près n’importe quoi au petit déj donc ce n’est pas un souci, et puis je peux carrément être créative là-dessus si j’en ai marre de manger toujours la même chose : terminer le repas de la veille par exemple) ;
  • Si j’ai envie de manger quelque chose de sucré, je privilégie l’encas du matin ou de l’aprem car le temps avant le repas est moins long et donc je peux manger un repas normal au moment de mon pic de glycémie, je ne risque pas d’avoir une fringale en pleine journée (ce qui m’a amenée, par le passé, à manger des repas complets à 17h).
Viser une satiété de 3h à 4h

J’ai entendu dire (dans une des vidéos mentionnées plus haut) que 3h à 4h était le temps que devait durer la satiété. Je prends donc cela comme repère. Si j’ai faim plus tôt, c’est que mon repas d’avant n’était pas correctement équilibré. Je cherche alors comment mieux équilibrer le type de repas que j’ai eu. Peut-être en ajoutant des protéines (qui créent davantage de satiété) ou des fibres (plus longues à digérer) ou des glucides plus complexes. Je ne suis pas encore sûre, j’utilise Chat GPT pour me suggérer quoi modifier.

Si, au contraire, j’ai faim plus tard, c’est que j’ai trop mangé. Ce n’est pas grave si je ne mange pas à nouveau trop le repas d’après mais je peux aussi voir ce que j’aurais pu changer pour éviter de trop manger. Car imaginons qu’on m’invite à manger au restau le soir, de façon impromptue et que je me retrouve à manger beaucoup là-bas (car c’est bon et que j’ai envie d’en profiter), alors j’aurai enchaîné deux gros repas et ça, ça fait grossir, si c’est répété trop souvent.

Je considère que je ne dois pas avoir la sensation d’avoir faim tout le temps ou trop souvent car, alors, j’aurai la sensation d’être en privation, de ne pas manger assez. Et je crois que cette sensation peut m’amener à compenser par la suite (ou mon corps, tout seul, à emmagasiner davantage car il aura cru que c’était la guerre, qu’on était en disette de nourriture et qu’il fallait faire des réserves…).

Mais le but n’est pas de manger tout le temps. Je vise 3 repas par jour et 2 encas (un en milieu de matinée, un l’aprem). D’où le travail sur la satiété : chaque repas ou encas doit amener à une faim “normale” à l’heure du repas d’après.

Pour les encas, j’essaye de me raisonner un peu sur ce que je mange car, si je m’écoutais, je mangerais des tartines de fromage à tout-va, et je pense que mon nombre de calories en fin de journée serait plus élevé. Je me suis rendu compte que manger un simple fruit ou yaourt était souvent suffisant pour tenir jusqu’au repas d’après, donc j’essaye de privilégier ça. 

Mais comme le plaisir est toujours une de mes priorités, je m’achète chaque semaine des yaourts différents pour varier les plaisirs, et qui me font envie. Et idéalement, les plus sains possibles et peu caloriques (commes les yaourts grecs ou blancs) la majorité du temps mais avec autorisation d’en prendre des plus industriels de temps en temps si j’en ai envie (néanmoins, je sais que leur sucre peut me créer un pic d’hypoglycémie et comme je déteste cette sensation, je préfère ne pas le faire trop souvent).

***

Petite remarque ici : à l’époque où je fumais, je préférais fumer plutôt que de manger. je me disais qu’ainsi, je n’absorbais pas davantage de calories. Et la cigarette a cet effet de couper la faim pendant un temps. Toutefois, ce n’est pas la solution. Fumer quand on a faim, c’est se punir deux fois : d’abord parce que fumer, c’est faire du mal à son corps (moi j’avais un corps plus acide, des maux de ventre, de la nausée, de l’anxiété…) ; ensuite parce que ne pas manger quand on a faim, c’est refuser au corps (donc à soi) ce dont il a besoin. 

Bien sûr, si on mange sans cesse des choses qui causent des pics de glycémie, on a faim tout le temps donc si on mange dans ces cas-là, on grossit (ce qui est aussi une forme d’auto-punition en jetlag car on a d’abord la sensation de se faire du bien ; mais ensuite on a la sensation de s’être fait du mal en ayant trop mangé ou trop gras ; exactement comme la cigarette : ça fait du bien sur le coup mais le corps en pâtit ensuite).

Je t’encourage donc à ne pas remplacer le besoin de manger par une pause cigarette, car la cigarette va contribuer à augmenter ton cortisol, donc ton stress, et t’amener à manger davantage plus tard. Si tu te sens prêt·e à sauter le pas d’arrêter de fumer, je te conseille de lire mon article “Comment J’ai Arrêté De Fumer (Durablement)”.

Mais je sais aussi, par expérience, que c’est difficile de se sentir prêt et qu’il vaut mieux n’arrêter que quand on est au moins 70% prêt, donc ne te culpabilise pas si ce n’est pas encore le bon moment. Ça peut être difficile de tout faire en même temps (arrêter de fumer et faire attention à ce qu’on mange). Moi je te conseillerais de commencer par arrêter de fumer d’abord, car l’état dans lequel tu seras une fois que tu ne fumeras plus t’aideras à avoir davantage de force pour faire attention à ton alimentation ensuite. 😘

Boire d’abord, pour vérifier que ce n’était pas juste de la soif

Lorsque j’ai envie de manger, commencer par boire. Car la sensation de soif se manifeste parfois par une sensation de faim.

Arrêter de manger par fatigue

En réfléchissant aux périodes ou aux fois où je mangeais trop, j’ai compris que j’utilisais souvent la nourriture comme réponse à ma fatigue. C’est complètement logique et naturel : un corps fatigué a besoin de davantage d’énergie pour continuer de fonctionner. Naturellement, il envoie donc un signal à notre cerveau pour nous dire de manger des aliments riches en glucides, qui est la source principale d’énergie du corps. Or, les glucides, c’est justement tout ce qui est pâtes (blé, céréales) et sucre (pâte à tartiner…).

Ce que je compte faire c’est : à chaque fois que je sentirai un élan à manger, me demander si c’est parce que je me sens fatiguée. Si oui, me rappeler que la nourriture n’est pas la solution. La solution est de me reposer, de m’en demander moins ce jour-là. De plus, c’est justement le rôle de la graisse de fournir de l’énergie au corps lorsqu’il en manque. Je peux donc le laisser puiser dans les réserves plutôt que de lui donner la facilité : des glucides rapides à utiliser. 

Je ne vais pas mourir si je ne mange pas ces pâtes que mon corps réclame. Au contraire, si je le mange, je vais me sentir d’autant plus fatiguée ensuite, à cause de la digestion lourde de ce type d’aliments. Et je sais par expérience que lorsque je mange un gros plat de pâtes, j’ai tendance à avoir un pic de glycémie par la suite et à ressentir le besoin de remanger ce type d’alimentation ultra riche, et ainsi de suite.

Éviter le frigo vide, toujours avoir des stocks

Je sais que ce qui peut me pousser à aller acheter des cochonneries au lieu de manger sain, c’est si je n’ai pas ce qu’il faut sous la main : 

  • Frigo vide ;
  • Rien qui ne me donne vraiment envie dans mon frigo et les placards ;
  • Ingrédients manquants pour faire une recette qui me donne envie.

J’ai besoin de mettre mon plaisir au centre. Si je me retrouve uniquement avec des trucs “sains” mais qui ne me font pas plaisir, alors je vais forcément préférer aller m’acheter quelque chose qui me fait plaisir, comme des pâtes au fromage.

Idem si je dois aller chercher des ingrédients spéciaux dans un magasin, même si c’est seulement 7 minutes de vélo ou 10 minutes de marche. Entre temps, ma faim va augmenter et préparer le repas me paraîtra trop long. Je préfèrerai donc me rabattre sur une option ultra rapide : des pâtes cuites en 3 minutes, avec du fromage râpé et de l’huile d’olive.

Toujours avoir des ingrédients de base chez moi est un moyen d’éviter de craquer sur autre chose qu’un repas sain et fait maison. Si j’ai tout ce qu’il faut, alors je suis en mesure de faire un très grand nombre de recettes qu’on trouve sur Internet, sans avoir à faire des courses supplémentaires.

Pour moi, les ingrédients de base sont : conserves de tomates concassées, conserves de concentré de tomates, lait végétal, margarine, crèmes liquide et semi-épaisse, sucre, farine, sel, poivre, plein d’autres épices (surtout : muscade, origan, coriandre, curry, cumin, thym, paprika doux et paprika fumé), huile d’olive, vinaigre, ail, oignons, sauce soja, fruits secs, au moins une sorte de céréales, au moins une sorte de légumineuses, des œufs. Et ensuite, je peux aller acheter des légumes verts au marché si j’ai écoulé le stock.

Accueillir mes émotions

Voici une vidéo qui m’a beaucoup aidée à comprendre l’aspect émotionnel de mon alimentation. Jusqu’à cette vidéo, je n’avais jamais adhéré à 100% à l’idée car je ne me reconnaissais pas suffisamment dans les descriptions qui étaient faites de l’alimentation émotionnelle. Par ailleurs, j’avais l’impression, d’après les psycho-nutritionnistes, que ça pouvait être normal de manger pour assouvir un besoin émotionnel.

Ce que j’ai compris avec cette vidéo, c’est qu’en plus d’utiliser la nourriture comme solution face à ma fatigue, je l’utilisais aussi souvent comme “réconfort” (manger un plat de pâtes réconfortant face à des émotions de tristesse, une contrariété ou autres choses difficiles à vivre), comme “échappatoire” (quand je me sentais submergée par la vie et mon travail : je me calais devant un série avec un énorme plat de pâtes et je ne pensais plus qu’à mon plaisir), par ennui (je ne sais pas quoi faire donc je me cale devant une série et j’aime manger en même temps un repas plaisir), comme moyen de ressentir quelque chose face à un vide intérieur (j’ai pu manger très goûtu, très salé, avec des fromages ou Doritos très salés).

Or, la nourriture n’est pas la solution face à ces émotions. La solution est effectivement de s’apporter du réconfort, d’accueillir les émotions, de s’attaquer aux causes de stress, de trouver des moyens de rendre sa vie plus excitante et intéressante pour moins s’ennuyer, ou de trouver de nouvelles activités saines à faire quand on s’ennuie (qui n’incluent pas de manger).

Comme pour la fatigue, j’ai décidé que je voulais faire davantage attention à cela. Je me suis dit “Si j’ai réussi à arrêter de fumer en 2024, je suis capable de trouver mon chemin pour arrêter mes comportements d’alimentation émotionnelle en 2025”.

Comme je ne veux pas me faire violence et que ce n’est pas toujours facile de changer du jour au lendemain, j’accepte de continuer de faire ce genre d’écarts. Ce que je veux, c’est en devenir plus consciente, me poser davantage la question “Est-ce que je veux vraiment aller chercher cette nourriture réconfort ou est-ce que je souhaite me réconforter autrement pour éviter de trop manger, trop de fois dans la semaine ? Je veux adopter un changement progressif et en douceur. Je décide de me focaliser sur toutes les fois où j’aurai réussi à dire “non” cette fois-là à l’alimentation émotionnelle, plutôt que de me flageller si je ne sais pas un sans faute dès le début.

Maigrir sans fitness : mon approche côté sport

Je ne vais pas me forcer à faire un sport que je n’aime pas, juste pour perdre du poids, et en plein hiver qui plus est

Je ne veux pas me forcer à faire du sport pour perdre du poids, que ce soit du fitness, de la corde à sauter, de la course à pied, du crossfit, de la callisthénie…

Ici aussi il y a la notion de plaisir qui entre en jeu : si je fais un sport, c’est parce que j’ai envie de faire ce sport, parce que je trouve ça fun et amusant, pas parce que je me dis que ça va m’aider à maigrir.

Au moment où j’ai décidé de commencer cette démarche de “maigrir sans régime ni fitness”, on est en plein hiver. Il fait froid dehors et je n’ai pas envie d’aller me geler les miches. Je suis bien chez moi, au chaud. L’hiver est une saison d’hibernation. J’aime travailler en jogging chez moi avec un café chaud, lire dans mon fauteuil avec un thé chaud, rester dans mon intérieur et mon monde intérieur. Ce n’est pas une saison d’expansion, c’est une saison d’introspection, de réflexivité, de repos… pour mieux repartir au printemps.

Je veux garder mon rythme de vie actuel

Ce que je veux, c’est simplement garder mon rythme de vie actuel qui est très sédentaire : je suis chez moi la majorité du temps (car je travaille à domicile). Il y a des jours où je ne sors même pas. D’autres jours, je sors acheter des légumes au marché qui est à 5 minutes, ou des livres à Gibert Joseph qui est à 15 minutes, ou faire des courses à 7 minutes à vélo, ou boire un café en ville avec quelqu’un à 10 minutes. 

En gros, je veux faire zéro effort côté sport. Je considère que mon corps est suffisamment musclé comme ça (j’ai une musculature de base qui s’est construite grâce aux danses et activités physiques que j’ai faites étant petite). Je veux partir du principe que ma dépense calorique est celle de ma vie sédentaire.

Après, si j’ai envie de sortir faire du vélo ou une balade ou même une course à pied parce que ça m’a pété ce jour-là, pourquoi pas !

Je n’ai pas d’activité physique régulière en ce moment. L’an dernier j’allais à des soirées salsa / bachata / kizomba une ou deux fois par semaine, mais ça m’a passé. J’envisage de commencer la Pole Dance mais je n’ai pas encore eu l’élan. Je sais que je fonctionne comme ça : une idée met parfois du temps à se mettre en place. J’attends la “vague” qui me donnera envie de passer à l’action. Pas de forcing juste parce que “ce serait bien d’avoir une activité physique quand même”.

Les seuls efforts que je me vois faire

Les seuls efforts que je me vois faire sont

  • Prendre plus souvent l’escalier au lieu de l’ascenseur (mais ne pas me forcer à le faire à chaque fois) ; 
  • Descendre un arrêt de tram plus tôt lorsque je le prends, pour marcher un peu plus (mais je le prends très peu car je vis en ville et que je ne bouge pas beaucoup de chez moi) ; 
  • Bouger davantage chez moi par des actions du quotidien comme ranger / faire le ménage (ou même d’autres choses comme aider quelqu’un à déménager, retaper un meuble… car ce type d’exercice-là m’intéresse) ; 
  • Peut-être trouver un moyen d’augmenter mon nombre de pas quotidien mais je ne suis pas encore sûre (ça serait sûrement plus facile au printemps où j’ai davantage envie d’être dehors). 

Je sais qu’avoir un mode de vie trop sédentaire n’est pas très bon pour le corps. D’ailleurs, j’ai régulièrement des tensions dans le dos et le cou à force de passer ma journée devant l’ordi. Mais comme je disais plus haut avec la cigarette : c’est difficile de changer trop de choses en même temps. Alors actuellement, je préfère me concentrer sur la nourriture (et la gestion des fringales et des émotions) car ça me semble plus facile et accessible et qu’on dit que c’est en fait 80% du boulot dans la perte de poids. Et peut-être qu’ensuite j’ajouterai un peu plus d’exercice physique quotidien pour éviter ces maux de dos qui sont vraiment désagréables mais là aussi je chercherai une méthode douce qui me semble accessible pour moi.

Conclusion

Le 15 décembre 2024, j’ai décidé d’entamer cette démarche de “Maigrir sans régime ni fitness” pour l’année 2025 (objectif : -10kg), en n’augmentant pas la dose de sport mais en misant plutôt sur la compréhension, la conscience et la meilleure gestion des moments où j’ai envie de nourriture riche par fatigue, émotion, ou frigo vide.

Je veux que mon plaisir soit au centre, que ce soit pour la nourriture (me cuisiner de bons petits plats gourmands) ou le sport (si je me mets à un certain sport, ce sera parce que j’ai envie de faire cette activité, pas “pour maigrir”).

Dans le prochain article, je raconterai le bilan du mois 1 de mon approche : est-ce que j’ai réussi à perdre du poids ? Est-ce que j’ai eu faim ? Est-ce que j’ai réussi à résister aux fringales ? Est-ce que j’ai ressenti de la privation ? Qu’est-ce que j’ai essayé plus précisément et est-ce que ça a marché ou non. Inscris-toi à ma newsletter hebdomadaire pour être tenu informé·e lorsqu’il sort. Chaque mardi matin, j’y partage toutes mes quêtes pour aller toujours un peu mieux, dans tous les domaines de ma vie, avec mes propres réflexions et difficultés.

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