Résumé Livre "Ce Que L'argent Dit De Vous" par Isis Latorre

“Ce que l’Argent Dit De Vous” : Résumé du livre (+mon avis)

Christian Junod, l’auteur du livre “Ce que l’argent dit de vous”, a été conseiller en placements (en Suisse) pendant 17 ans. Il a vu passer plein de peurs liées à l’argent chez les gens, quel que soit leur niveau de richesse.

En 2006, il rencontre Peter Koenig qui a mené des recherches sur la relation à l’argent pendant 7 ans. Il a organisé, avec lui, puis seul, des séminaires sur le sujet.

L’idée principale du livre est d’expliquer que l’argent est neutre et que, toute projection que nous y accolons, positive ou négative, est le fruit de croyances héritées de notre famille ou bien le reflet de parts de nous que nous rejetons. En comprenant ce qui se cache derrière notre relation à l’argent, nous pouvons mieux nous comprendre et soigner notre lien avec celui-ci.

Les croyances que nous entretenons sur l’argent peuvent être des blocages dans la vie. Par exemple, quelqu’un qui retient son argent avec peur manquera d’expansion dans sa vie, il jouera petit et fera des choix en fonction de ses peurs. Quelqu’un qui a un regard négatif sur l’argent aura du mal à donner une juste valeur au fruit de son travail. Enfin, quelqu’un qui n’aime pas l’argent sera méfiant, voire agressif vis-à-vis des personnes qui en ont.

Les 3 types de relation à l’argent et ce qu’elles disent de nous

Christian Junod décrit trois types de relation à l’argent. Chaque personne ne ferait partie que d’une seule de ces catégories. 

Connaître sa catégorie permet de poser une première tendance sur notre rapport à l’argent : on peut voir si on a une vision plutôt positive ou négative de l’argent et commencer à reconnaître les actions plus ou moins conscientes que l’on a envers l’argent, à l’âge adulte.

Cela peut aussi aider à fluidifier sa relation de couple car l’argent peut se retrouver au cœur des conflits. Souvent, l’un accumule et l’autre repousse.

La tendance écureuil

On amasse de l’argent pour se sentir en sécurité et on surveille ses dépenses. 

Cette tendance est guidée par une vision positive de l’argent (on en veut pour pouvoir s’acheter ce que l’on souhaite) mais aussi la peur d’en manquer.

La tendance sabotage

On empêche l’argent d’arriver jusqu’à soi par des actes manqués ou la peur de demander de l’argent ou le prix qu’on avait en tête.

Cette tendance est guidée par un jugement négatif sur l’argent. Les personnes de cette catégorie imaginent que les autres n’ont pas beaucoup d’argent pour les payer.

La tendance montagne-russe

On amasse de l’argent grâce à sa projection positive de celui-ci.

Puis on le dilapide dans des choses qui ne font pas particulièrement plaisir (ou on ne réclame pas ce qu’on nous doit). 

Cette tendance est guidée par une éducation où toute dépense était de trop.

***

Personnellement, j’apporterais une nuance en disant que, si l’on a déjà travaillé sur son rapport à l’argent, on peut avoir déjà guéri en partie cette relation et les symptômes peuvent être moins catégoriques.

Par exemple, moi je considère appartenir à la catégorie “écureuil” mais, pour autant, je n’hésite pas à dépenser pour certaines choses (des coachings pros ou de développement personnel, manger des sushis chaque semaine avec ma meilleure amie…).

Notre rapport à l’argent vient de notre environnement familial et sociétal

La vision de l’argent que l’on possède à l’âge adulte, positive ou négative, a été créée durant notre enfance et continue d’être alimentée à l’âge adulte par notre environnement direct.

Enfant, nous entendons nos parents (et autres personnes) parler d’une certaine manière de l’argent. 

Si on a senti la peur d’un parent vis-à-vis de l’argent, soit on a du mal à s’autoriser à s’acheter des choses, soit au contraire on dépense beaucoup, même sans satisfaction, en compensation de la frustration.

Si les parents s’engueulaient pour des questions d’argent, l’enfant peut associer l’argent à une source de conflit et se dire qu’il vaut mieux ne pas en avoir.

Un enfant qui aurait grandi dans la pauvreté pourrait chercher à éviter à tout prix de revivre ça une fois adulte et chercher absolument à réussir professionnellement.

Une liste de questions pour explorer sa relation à l’argent et les influences reçues

Voici une liste de questions contenues dans le livre et qui permettent d’explorer quels événements et contextes ont pu créer quelles croyances en nous, en lien avec l’argent : 

  1. Quel est mon premier souvenir lié à l’argent ?
  2. Comment parlait-on d’argent dans la famille quand j’étais enfant ? Etait-ce un sujet sensible ? L’argent était-il caché ou montré ?
  3. Argent de poche : est-ce que j’en avais ?
  4. Qu’est-ce qui se disait dans ma famille sur l’argent ? Sur les riches ? Sur les pauvres ?
  5. Événements marquants en lien avec l’argent dans la généalogie ?
  6. Même question mais dans MON histoire (mes propres faillites, vols…)
  7. Carrière pro = étais-je bien payée ? Plus ou moins que mes collègues ? Ai-je demandé une augmentation de salaire ?
  8. Partenaires de vie = schémas qui se répètent ? Tabou ? Connaissez-vous la situation de l’autre mutuellement ?
  9. Successions et héritages : que s’est-il passé ? Cela a-t-il été source de conflits ?

Quelques exemples d’événements qui peuvent créer certaines croyances

Enfant non désiré versus trop désiré (couvé)

Attention, non désiré ne veut pas dire “pas aimé” mais que des peurs étaient présentes chez les parents à l’arrivée du bébé (pas encore prêts, peur de ne pas réussir à subvenir aux besoins du bébé financièrement…) ou qu’au moins l’un des deux parents aurait préféré un enfant de l’autre sexe.

L’enfant qui comprend qu’il a été non-désiré en ce sens peut inconsciemment conclure qu’il ne mérite pas la vie et donc avoir tendance à repousser l’argent, comme s’il ne le méritait pas. Ou bien, au contraire, vouloir prouver à tout prix qu’il a bien fait de venir au monde, en se réalisant professionnellement. Il peut être perfectionniste ou avoir plus de facilité à donner qu’à recevoir.

L’enfant trop désiré (couvé), lui, va être averse au risque, chercher la sécurité. Il va rarement devenir entrepreneur.

Comment la famille perçoit la réussite matérielle

Si la réussite matérielle est admirée dans la famille, on peut se dire qu’on sera reconnu si on fait pareil. 

Si, au contraire, elle est rejetée, on peut en conclure inconsciemment que réussir est dangereux et l’éviter.

Les événements familiaux qui marquent plusieurs générations

Certains événements familiaux marquent plusieurs générations. Les connaître, c’est pouvoir s’en libérer. Par exemple, si la fortune familiale a une origine douteuse, quelqu’un dans la famille va sûrement s’occuper de la dilapider.

Les événements personnels

C’est enfant qu’on découvre le principe de donner de l’argent pour obtenir quelque chose qu’on convoite.

On peut avoir des expériences personnelles qui forgent nos croyances.

Par exemple, si mes camarades d’école ont essayé de bénéficier de mon argent de poche supérieur au leur, soit je conclus que l’argent est un problème car on veut m’utiliser, soit je le recherche car j’existe aux yeux des autres. Une grosse frustration pourrait mener à vouloir en gagner un maximum. Ces personnes, souvent, n’ont pas de plaisir dans la manière de gagner de l’argent.

Si on m’a volé l’enveloppe contenant toutes mes économies, je peux me dire (à l’âge adulte) qu’il vaut mieux dépenser mon argent rapidement, avant qu’il ne soit volé.

Si on s’est moqué de moi ou qu’on m’a humilié en lien avec l’argent, je peux développer une vision négative de moi et de l’argent.

A l’âge adulte, ensuite, si j’ai connu une faillite, je peux développer une peur que ça arrive à nouveau et chercher à rester salarié.

Notre société individualiste favorise la peur de manquer

Ce qui fait que nous avons beaucoup de peurs liées à l’argent, c’est aussi le système monétaire “yang” de notre société : il favorise des comportements individualistes et crée des peurs de manquer et de la cupidité.

L’argent est neutre (ni positif, ni négatif)

Notre attitude avec l’argent tend à être irrationnelle. Par exemple, on peut préférer perdre 30 minutes à chercher un nouveau distributeur de billet pour économiser les 50 centimes d’euros de commission du premier, alors qu’on possède plus d’argent que la moyenne des citoyens de son pays. Ou bien être angoissé d’avoir souscrit un prêt bancaire alors que son revenu annuel se compte en centaines de milliers d’euros (et qu’on aura les capacités de le rembourser). Ou encore avoir peur que ses enfants meurent si on meurt, par peur de ne plus pouvoir subvenir à leurs besoins, alors qu’ils sont grands (adolescent / jeune adulte) et qu’on a déjà pris des dispositions pour pallier ce genre d’accident de la vie.

Notre comportement est irrationnel car il est guidé par des croyances enracinées dans notre subconscient. Enfant, nous avons tiré des conclusions des diverses situations vécues en lien avec l’argent. Lorsqu’une situation semblait dangereuse ou positive, nous avons créé une interprétation en intégrant l’argent à l’équation comme acteur négatif ou positif.

Notre attitude vis-à-vis de l’argent est donc un réflexe guidé par notre subconscient, visant à nous protéger.

Cette attitude irrationnelle nous amène à avoir un rapport compliqué à l’argent. Pour assainir sa relation à l’argent, il faut sortir de l’irrationnel et revenir à une logique rationnelle. 

Ce n’est pas l’argent qui est positif ou négatif

L’argent lui-même est neutre.

Prenez une dette financière par exemple, elle peut être positive ou négative. Elle devient positive si elle permet de lancer un projet / d’acheter une maison, ce qui n’aurait pas été possible sans prêt bancaire. Elle devient négative si elle crée honte et culpabilité et qu’on n’ose pas en parler. Ou si on refuse toute aide, y compris financière, par peur d’être redevable.

L’argent n’est ni positif ni négatif. C’est le comportement humain avec l’argent qui est positif ou négatif.

Par exemple, il devient négatif lorsqu’il est “pris en otage” pour régler des différends en couple, lors d’une succession ou dans le cadre d’une relation parent-enfant. Par exemple, le parent qui ne veut pas voir l’enfant partir et ne l’aide pas financièrement.

Il devient positif lorsqu’il permet de s’acheter ce qui nous fait plaisir ou d’aider des projets à se lancer.

D’ailleurs, l’argent n’est pas tabou dans tous les pays. Il l’est en France mais aux Etats-Unis, au contraire, on valorise les gens qui ont beaucoup d’argent et on se présente selon “combien on vaut”.

Nous utilisons l’argent comme écran de projection

Ce qu’il se passe c’est que notre cerveau utilise l’argent comme écran de projection. Comme l’argent est tangible, cela permet à notre cerveau de renvoyer des croyances et pensées (non tangibles) dessus.

Ainsi, si nous avons des pensées négatives vis-à-vis de l’argent, alors le film projeté sur l’argent est négatif. Si nous avons des pensées positives vis-à-vis de l’argent, alors le film projeté est positif.

Nous avons tendance à attribuer à l’argent un pouvoir qui n’est en réalité pas le sien. Par exemple, nous pouvons vouloir de l’argent parce que nous pensons qu’il sera une source de sécurité, de liberté ou de bonheur.

Mais l’argent est neutre. Notre cerveau projette ce rôle sur l’argent alors qu’en fait, la source de ces sentiments et résultats se trouve ailleurs : 

  • La sécurité vient d’une bonne estime de soi (et l’insécurité d’un manque d’estime de soi) ;
  • Le bonheur vient de moments de paix, de joie, d’amour, de lien, de beauté d’un paysage…
  • La liberté vient du fait d’oser faire ce que l’on veut vraiment (ce qui empêche d’être libre, c’est la peur de l’inconnu). 

Une preuve à cela est que beaucoup de gens fortunés sont malheureux ou se sentent en insécurité (la peur de tout perdre ou d’être volé par exemple). D’ailleurs, donner de l’argent rendrait d’ailleurs plus heureux qu’en avoir beaucoup.

Derrière la peur de manquer d’argent se cache la peur de mourir. Or, on ne meurt pas de manque d’argent. On meurt de manque d’air, d’eau, de nourriture, ou de blessures / maladies.

***

Nous pouvons aussi avoir tendance à créer un lien entre argent et valeur de notre travail. Pourtant, nombre de métiers à forte valeur humaine (thérapeutes, bénévoles…) sont souvent sous-payés et ceux à faible valeur humaine (dirigeant d’une entreprise d’armes, trader…), sur-payés. L’argent n’est donc pas directement lié à la valeur humaine apportée au monde.

De la même manière, les gens qui travaillent le plus dur ne sont pas forcément ceux qui gagnent le plus d’argent. L’argent n’est donc pas directement lié à l’effort fourni.

***

L’argent n’est qu’un moyen (neutre). Il n’est qu’un moyen d’obtenir des choses que nous voulons, de leur donner une valeur et d’insérer un intermédiaire qui fluidifie les échanges (en évitant de devoir troquer des produits ou services de valeur équivalentes).

“Le seul intérêt de l’argent est son emploi” (Benjamin Franklin)

Le tabou de l’argent : les peurs que cela cache

Puisque l’argent n’est qu’un écran de projection, quand on a peur de parler d’argent et de ce qu’on possède, c’est qu’on a peur de quelque chose derrière. Pour explorer cela, on peut se demander : “Finalement, de quoi ai-je peur en dévoilant mon salaire ?”

Guérir sa relation à l’argent

La bonne nouvelle c’est que nous pouvons nous réapproprier notre relation à l’argent. Nous pouvons nous défaire des croyances implantées dans notre subconscient et les remplacer par de nouvelles.

Guérir sa relation à l’argent, c’est donc traiter le sous-jacent : ses croyances. Y compris pour les surendettés.

Loyauté, responsabilité et sécurité : reprogrammer ses croyances avec 2 phrases-clés

Généralement, ce qui nous retient d’être libre face à l’argent revient à 3 piliers :

  • Loyauté familiale : agir vis-à-vis de l’argent comme loyauté à sa famille (exemple : s’ils critiquent les gens qui réussissent financièrement, on peut s’empêcher de réussir pour rester loyal à sa famille) ;
  • Être responsable : on peut avoir tendance à prioriser le fait d’être “responsable” vis-à-vis de l’argent, plutôt que ce que l’on veut vraiment ;
  • Sécurité : croire que l’argent apporte la sécurité.

Pour chacune de ces situations, Christian Junod, l’auteur, suggère de répéter deux phrases. 

Pour la loyauté familiale : 

  • “Je suis loyal aux croyances de mes parents (ou autre élément familial qui me retient vis-à-vis de l’argent), avec et sans faire comme eux.” (cela signifie que, qu’on pense comme eux ou pas, on est loyal ; on dissocie la loyauté de l’argent) ;
  • “Je suis déloyal et c’est bon.” (pour oser faire différemment de sa famille, pour son propre bien ; la déloyauté n’est ni une manière d’être meilleur que les autres ni une critique de leur propre façon, simplement une porte des possibles pour soi-même).

Pour la responsabilité : 

  • “Je suis responsable, avec ou sans argent.” (pour renforcer l’idée que la responsabilité est une vertu que l’on peut avoir, sans argent ; par exemple : choisir de quitter un CDI pour passer plus de temps avec ses enfants et qu’ils aient un parent présent peut être responsable) ;
  • “Je suis irresponsable et c’est bon !” (pour lâcher la pression de devoir absolument être, oser paraître irresponsable et se sentir davantage soi)

Pour la sécurité, cela donne : 

  • “Je suis sécure, avec ou sans argent.” (pour renforcer l’idée que la sécurité ne vient pas de l’argent)
  • “Je suis insécure et c’est bon !” (pour oser lâcher le contrôle autour de l’argent).

Pour l’amour : 

  • “Je suis sécure, avec ou sans argent.” (pour renforcer l’idée que la sécurité ne vient pas de l’argent)
  • “Je suis insécure et c’est bon !” (pour oser lâcher le contrôle autour de l’argent).

Apprendre à aimer l’argent

On peut être bloqué si on croit qu’aimer l’argent signifie être cupide. Or, on peut aimer le vin sans être alcoolique. On peut aimer l’argent pour ce qu’il nous permet d’obtenir comme expérience, sans que cela ne nuise aux autres et sans que cela veuille dire qu’on aime le système économique dans lequel on vit.

Voir ses dépenses autrement

En avoir pour son argent

Lorsqu’un buffet est à volonté, on peut avoir tendance à se resservir de la nourriture tant que possible, même si on n’a plus faim, juste pour “en avoir pour son argent”. Or, si on se rend malade, alors c’est un manque d’amour de soi de s’imposer ça. 

“En avoir pour son argent” est guidé par une forme de peur du manque. Or, l’argent ne devrait pas justifier de manquer d’amour de soi. 

Ceci est une invitation à privilégier l’amour de soi plutôt qu’agir par peur de manquer.

Dans ces cas précis, on peut se demander “Si c’était payant, me serais-je resservi·e ?”.

Les gens qui mendient (donner ou ne pas donner ?)

On peut se sentir mal à l’aise face à quelqu’un qui nous demande de l’argent dans la rue.

L’invitation ici est de ne donner de l’argent que quand on en a réellement l’envie et l’élan. Il se peut qu’il y ait des jours où l’on en ait envie et d’autres, non.

Dépenser ≠ Apprécier ses factures

Devoir payer des factures peut devenir un exercice très angoissant pour les personnes qui ont peur de manquer d’argent.

L’invitation ici est de ne plus voir les factures comme une dépense mais comme un troc : je donne de l’argent pour recevoir quelque chose en échange qui me fait du bien. Par exemple : je paye le chauffage pour me sentir au chaud chez moi et ça me permet de me sentir bien en hiver !

Réfléchir à 2 fois avant d’acheter

Ça, c’est surtout pour les profils montagne-russes qui peuvent suracheter plein de choses qu’elles n’aiment pas particulièrement. 

L’invitation ici est de réfléchir à deux fois avant d’acheter.

Dissocier travail et argent

L’argent ne déteminer pas la valeur

Il peut être difficile de constater à quel point l’on travaille, comparé au peu d’argent que l’on reçoit en échange. Cet échange ne doit pas étioler notre estime de nous. Le montant de rémunération n’est pas représentatif, ni de notre valeur personnelle, ni de la valeur de notre travail.

Ce qui fait la valeur du travail, c’est le cœur qu’on met dedans, pas le fait d’être rémunéré.

Éviter de dire “gagner sa vie”

L’expression courante “Gagner sa vie” laisse planer l’idée que l’on n’est méritant de vivre que lorsqu’on reçoit suffisamment d’argent par son travail. Or, la vie est gagnée à la naissance. 

L’invitation ici est d’éviter de dire “gagner sa vie” et de dire plutôt “rémunéré pour différentes activités”.

Tout le monde mérite d’être rémunéré

Ça, c’est surtout pour les personnes qui ont développé la croyance qu’elles ne méritent pas la vie et ont du mal à demander un juste prix pour leur travail.

Tout le monde mérite la vie, et tout le monde mérite d’être rémunéré pour son travail. Ici aussi, il faut choisir l’amour de soi : en demandant le juste prix, je me respecte. Mieux je suis payé·e, mieux je peux prendre soin de moi et ma famille (c’est donc aussi les respecter, eux) et mieux je peux prendre soin de mes clients / patients.

Cela vaut aussi pour tous les métiers spirituels ou très “tournés vers l’humain” (thérapeute, etc.) : si on aide, c’est normal qu’on reçoive de l’argent et qu’on en profite.

Choisir quand parler d’argent et avec qui

Comme l’argent est un peu tabou en France, on peut choisir quand en parler, à qui et comment.

L’invitation ici est de n’en parler que dans le but d’améliorer les relations et de ne pas hésiter à partager ses peurs (exemple : devoir payer des tournées si je suis celui qui gagne plus).

Conclusion : mon avis sur le livre

Personnellement, ce livre n’aura pas marqué un tournant dans mon rapport à l’argent. Finalement, après lecture, je trouve que j’ai une relation à l’argent plutôt saine et positive. Même si je me considère faire partie des “écureuils”, je trouve que cela n’est pas un problème dans ma vie et j’aime le lien que j’entretiens avec l’argent.

Je trouve la notion d’écran de projection extrêmement intéressante. Ainsi que la compréhension du lien entre les événements vécus et les croyances développées.

Je crois que ce que je n’ai pas trop aimé, c’est la structure du livre. J’ai trouvé les éléments-clés trop noyés et le livre écrit de façon trop générique par rapport à ce que moi, je recherchais.

Je pense qu’il s’agit davantage d’un livre destiné à un grand public, qui pourrait faire n’importe quel métier et n’aurait aucune notion de son rapport à l’argent. Mais pour quelqu’un comme moi, entrepreneure depuis 7 ans, qui a déjà réfléchi à la question, je ne le trouve pas assez ciblé et pas assez porteur de messages-clés qui pourraient débloquer ce qui se joue. Principalement à cause de la façon dont il est écrit / organisé.

Si tu n’as jamais réfléchi à la question de l’argent, alors ce livre pourra être intéressant pour toi. Si, en revanche, tu es comme moi, tu risques d’être un peu déçu·e et d’avoir l’impression de ne pas avoir appris grand-chose sur le laps de temps consacré au livre.

Si tu souhaites acheter le livre « Ce que l’argent dit de vous », tu peux cliquer ici (lien affilié) : https://amzn.to/4gzQ3Ul

**

Y a-t-il des choses qui t’ont parlé dans le résumé de ce livre ? Dis-moi lesquelles en commentaire. 😊

Partager cet article 👇

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.