Lundi 7 mars 2022, 8h30.

Aujourd’hui, je ressens l’envie de créer une représentation globale du projet que je m’apprête à construire.

J’ai envie que les gens puissent savoir tout ce qu’il y aura, pour que ça les motive à suivre mes aventures, comme ça me motive moi à construire ce projet.

Je pense qu’au fond de moi, j’espère que leur réaction sera “Wouah, c’est génial tous ces projets, je trouve ça super excitant et inspirant. Il y a plein de ces projets qui m’intéressent et que j’ai envie de suivre via les “émissions” !”.

Je crois aussi que je le fais pour moi. J’ai envie de poser cette vision globale sur papier, pour pouvoir me souvenir de ce que je voulais faire à la base, tout simplement. Parce que c’est facile de se perdre dans le quotidien et perdre le fil. Surtout avec autant de projets que là. J’ai envie de pouvoir être au clair sur ma direction, à tout moment. Pouvoir compter sur cette représentation pour me rappeler tout ce sur quoi je voulais travailler, tout ce que je voulais créer, pour ne pas être démunie sur le chemin quand je ne sais plus trop.

Je pense qu’il y a une troisième raison : l’engagement public. Autant, je déteste avoir des comptes à rendre, ou m’obliger à tenir des promesses qui ne sont plus justes pour moi, autant je trouve que l’engagement public a des effets bénéfiques pour moi : maintenant que je l’ai dit, j’ai ENVIE de le faire. Parce que je me sens mieux quand je fais effectivement ce que j’ai dit que j’allais faire. Je ne le ressens pas comme une obligation, parce que ce que j’annonce ici sort de mon cœur. C’est donc lié à ce que je veux profondément pour moi. Et, ici, l’engagement public vient m’aider à accomplir cette vision, pour moi-même, plutôt que de me laisser aller dans un quotidien (familier) de flemme à faire certains trucs.

Au travers de cet engagement public, je crois que je prépare aussi le terrain pour nourrir mon égo. Certains de mes objectifs me semblent difficiles à réaliser (écrire des “best-sellers”, écrire de multiples livres, créer une boutique avec tout ce que j’ai prévu d’y vendre, développer toutes les émissions prévues sur ma chaîne “tv”). Mais j’aime bien les annoncer. Car, à l’annonce, je me sens un peu fragile : peut-être suis-je naïve, idéaliste (manquant de réalisme) ; pour qui est-ce que je me prends à avoir de telles ambitions alors que je n’y connais encore rien ? Mais c’est justement parce que je pars de là que je l’annonce. Parce qu’ainsi, si j’y arrive, je serai méga fière d’avoir réussi, et mon égo sera gonflé à bloc de fierté, et peut-être de l’admiration des personnes qui auront suivi mon chemin et ont vu d’où je partais.

Pour moi, l’égo, ce n’est pas forcément négatif. L’orgueil l’est. Mais être fier de soi parce qu’on a accompli un putain de chemin, ce n’est pas de l’orgueil, c’est de l’amour de soi. Moi j’aime rendre mon égo fier, parce que ça m’a aidée à construire mon estime de moi par le passé (par exemple, être fière de mes bonnes notes à l’école, ou de bien danser à mes spectacles de danse africaine). Et, plus récemment, ça m’a aidée à me donner de l’amour à moi-même (être fière de moi est un des ressentis qui m’a aidée à sortir de ma souffrance d’être célibataire plutôt qu’en couple ; ça fait partie des choses qui aident à “tomber amoureux de soi-même” à mon sens).

Alors je me suis attaquée à cette page “Mes projets”, et je dois dire que j’ai galéré, parce qu’il y avait plusieurs façons de classer mes nombreux projets, et je n’étais pas sûre de laquelle choisir. Mais ça, c’est une autre histoire…